Ruderoy
« rugit mais ne rougit »

Région de plaines balayées par les vents, où se dressent monts et collines du côté Est et où serpentent des vallées tranquilles. Ce royaume très étendu abrite une vaste forêt en son centre, ultime vestige d’une ancienne forêt elfique où il ne subsiste aucune nymphe, aucune créature magique, sinon des spectres et des murmures inquiétants. Les terres sont fertiles au bord des rivières et fleuves ; l’on fait surtout de la culture céréalière et de l’élevage dans les nombreux villages souvent pauvres et isolés, à la merci des bêtes sauvages ou des bandits lorsque les seigneurs belliqueux passent leur temps à guerroyer. L’Est recèle des mines de fer et leur exploitation a fait de Ruderoy un royaume reconnu pour ses forgerons et son acier.

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Vignedor
« la lumière est dans la droiture »

Les coteaux ensoleillés du sud-est côtoient la côte sablonneuse bordée par la mer intérieure, jusqu’à l’embouchure du grand fleuve qui serpente le long du royaume jusqu’à la région des lacs. Voisin de la forêt elfique, le climat et le sol fertile y sont propices à la culture de la vigne, des céréales et des agrumes. Quelques bois parsemés ça et là au sein d’une immense étendue vallonnée rappellent l’antique empire emprunt de magie que les elfes ont légué à ce peuple jadis allié. Les villages jouxtant leur frontière profitent encore de la sérénité et de la culture elfique tandis qu’à l’intérieur des terres, malgré sa richesse apparente, les temps se font durs et de vieux fantômes semblent hanter des endroits laissés à l’abandon. Mais que sont les bruits des rumeurs dans les villes de pierre calcaire alors que le pouvoir royal est laissé à l’abandon des chiens ?

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Mornargent
« du sel de la mer »

Littoral prospère où se côtoient villages de pêcheurs et cités marchandes, la principauté s’est avant tout tournée vers l’exploitation des nombreux filons de métaux précieux : les montagnes du nord regorgent de fer, d’argent et de plomb, si bien de nombre de mines sont apparues et ont percé la terre de boyaux souterrains devenus instables et dangereux. Les quelques plaines qui n’ont pas encore accueilli de bourg se parent de vergers multiples aux senteurs exotiques qui font face aux lointaines voiles des navires en provenance des cités libres et des royaumes voisins. C’est une terre de richesses, hétéroclite et aux visages bigarrés, convoitée assurément et consciente de ses atouts.

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Mähnvald, la Forêt des Mânes
« plus haute que vertu »

Forêt ancienne et mythique recelant jadis une puissante magie, Mähnvald est devenu ce qu’il reste de l’empire des elfes. Protégée au nord et à l’est par les monts des neiges éternelles, le royaume elfique aux arbres pluri-centenaires n’est que le vestige d’un monde disparu : les villes cachées du beau peuple font partie intégrante de la forêt dans une harmonie grandiose atteignant la perfection aux yeux mortels. Point de briques et de pierres pour abriter ce peuple et nul besoin d’abattre le moindre buisson. La nature est ici restée telle quelle. De multiples animaux ont élu domicile à Mähnvald sans crainte d’être chassés et les bois résonnent du chant des oiseaux, mêlé à celui, cristallin et pur, des ruisseaux. Une terre de paix et de méditation à laquelle bien peu d’humains ont accès.

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Djeveldyr, la Porte des Esprits
« qui s'y frotte, s'y pique »

Endroit brumeux aux collines blanches et aux plaines marécageuses, première terre offerte aux colons humains par les elfes. Toujours neutre et jamais convoité, nul roi n’y régna plus depuis des siècles, laissant des villages et petites villes indépendants et clairsemés dans son paysage hagard et inhospitalier. La porte des esprits a souffert de nombreux combats dont les victimes hurlent encore au loin lors des nuits noires, le vent qui y gémit porte toujours les stigmates de ces affrontements entre hommes, elfes, puis morts. Perdue à jamais, cette terre de paix promise aux premiers colons fuyant le froid du nord : que vomissent encore et encore des entrailles putrides des marais les murmures de vengeance des esprits disparus, car le chaos est à présent le lot commun des habitants de ces lieux délaissés.

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Askalatlaus, la Plaine de Cendres
« plutôt la mort que la souillure »

Des terres désolées recouvertes de nuages âcres de cendres que les rayons du soleil ne parviennent pas à percer, des collines décapitées ayant enterré flots de cadavres. Là se trouvait il y a longtemps un vaste champ de bataille opposant les orques et les elfes, puis les vivants et les morts. C’est une terre maudite qui ne crache que du sang et du métal tandis qu’à sa surface, de rares espèces végétales ont réussi à percer le sol. A l’ouest persistent des montagnes de roc en fusion, volcans toujours vivants révérés des elfes exilés. Pas de rivières sillonnant la terre de cendres, mais des nappes souterraines où les elfes noirs ont pu y creuser de profonds puits et y installer leurs cités en pierre volcanique, des cités noires où résonne la violence belliqueuse de leur espèce. Il n’y a que de très rares marchands pour oser traverser les marais du sud, Sivmyr, seule voie d’accès à leur royaume, et y penser faire fructifier leurs affaires. C’est une terre bien trop dangereuse pour attirer le moindre curieux sain d’esprit, et plus encore, la forêt des oubliés, à l’est, avale les vivants pour n’en recracher que les os tandis que le vent hurle dans ses cimes noires les lamentations des morts.

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